Chaosphere

Mardi 2 février 2010 à 20:32

               (Instrumental)
               { Any Colour You Like - Pink Floyd }

(note : il y a un autre article tout neuf en-dessous. Mais comme ça n'avait aucun rapport, j'ai préféré poster ceci séparément :))
Juste un petit test, comme ça, en passant, que j'ai trouvé suprenamment juste. Bon. j'avoue. J'ai rigolé en voyant la couleur parce que j'ai aussitôt pensé à quelqu'un qui n'est pas duuu tout de mon univers quand j'ai vu le nom de la couleur, mais c'était la première fois que j'ai entendu parlé de ce nom de couleur quand on m'a parlé de ses cheveux (je crois que quelqu'un devrait reconnaitre un de ses personnages ici =P)


you are teal
#008080

Your dominant hues are green and blue. You're smart and you know it, and want to use your power to help people and relate to others. Even though you tend to battle with yourself, you solve other people's conflicts well.

Your saturation level is very high - you are all about getting things done. The world may think you work too hard but you have a lot to show for it, and it keeps you going. You shouldn't be afraid to lead people, because if you're doing it, it'll be done right.

Your outlook on life can be bright or dark, depending on the situation. You are flexible and see things objectively.
the spacefem.com html color quiz

Samedi 30 janvier 2010 à 10:14

                        In restless dreams i walked alone
                        Narrow streets of cobblestone,
'
                        Neath the halo of a street lamp
                        I turned my collar to the cold and damp
                        When my eyes were stabbed by the flash of a neon light
                        That split the night
                        And touched the sound of silence.
                        { Sound of Silence - Simon & Garfunkel }

http://chaosphere.cowblog.fr/images/WalkInNight.jpg
    Laisser les pas se dérouler, lentement, sous mes pieds, sans chercher à atteindre quoi que ce soit, plongée un instant dans un présent de froid et de pas qui résonnent à travers tout mon corps. Il faut être comme le lévrier. Avancer pour avancer, courir pour courir, faire de chaque pas une victoire, faire de chaque avancée notre gloire lumineuse. Nous avons toujours des buts à atteindre, sans cesse, nous mettons des bornes et des barrières pour signifier notre avancée, alors que parfois, une simple marche dans la nuit nous rappelle qu'il n'y a pas que ça, que chaque pas, que chaque rythme qui s'agite et bat dans nos corps sont une victoire en eux-même.

   La seule défaite, c'est l'arrêt total. C'est l'engourdissement permanent de nos sensations et de notre rapport à la réalité. Quand, enfin, les pas s'enchainent les uns après les autres, lentement, avec un rythme régulier, il n'y a plus rien à craindre. Il suffit de les écouter se dérouler sur le sol qui nous porte, comme nos pensées se déroulent dans notre esprit, sans s'arrêter sur le passé ou le futur.

   Dans la nuit, il suffit d'écouter la ville respirer, vivre, dans cet instant de silence. Regarder son propre chemin en souriant, se rappeler qu'il n'est qu'un chemin parmi tant d'autres, alors qu'on suit simplement une ligne de tramway sur le chemin d'un retour.

Photo (c) Martin Stranka
 

Samedi 16 janvier 2010 à 14:28

               Amazing grace, how sweet the sound,
               That saved a wretch like me;
               I once was lost but now I am found,
               I was blind, but now, I see.
               { Amazing Grace - John Newton }


                My love is vengeance / That's never free
                { Behind Blue Eyes - The Who }



http://chaosphere.cowblog.fr/images/chiboardb1t4722320100115kawazuupbyDuky.jpg   Hier, Amazing Grace, aujourd'hui, Behind Blue Eyes. Hier, aucune carte, si ce n'est deux dessins personnels, aujourd'hui, la chute du Mage, sans raison autre qu'une mauvaise humeur de sa part, m'a délivré un nouveau message plein de sens. L'ange mutilé tient à se faire entendre, toujours à sa manière. Le Roi d'Epées laisse ses traces sur les cartes, et moi, je souris, un peu tristement. Le message est clair.
   Le Serpent continue de roder, laisse trainer ses messages, avec un sourire toujours plus grand et amusé. Non. Je n'ai pas encore découvert qui il était. J'ai juste compris qu'il était le Serpent. C'est déjà une avancée.

   Ces derniers temps, je ne me regardes pas dans le miroir. J'ai les traits tirés, je le sais, je le sens. Comme elle disait, les maladies à répétition viennent certainement d'un moral pas bien haut, pas bien fringant. Et lui me souffle que rien n'est perdu, que je n'ai pas à baisser les bras. Amazing Grace, how sweet the wound ... Blessée ? Pas au dehors, au-dedans. Comme souvent. Je n'entends pas le son le plus doux, je ne sens que les morsures les plus amères, celle de ma peur. No one bite back as hard, on their anger, none of my pain and woe, can show through.
 
   Il y a de drôles d'instants dans une vie. Je ne sais pas si je les comprends ou si je ne fais que chercher à les comprendre. Mais en tout cas, je sais une chose. Je serais incapable de tant pleurer pour quelqu'un d'autre non pas à cause d'elle, mais à cause de moi-même.
 
L'amour est l'éternité de la vie. C'est l'instant suprême, au-dessus de tous les autres. C'est une quête, une récompense, une foi. L'éternité n'est que cela : un instant au-dessus de tous les autres, un instant suprême, où rien n'a de sens si ce n'est lui-même.

Samedi 7 novembre 2009 à 14:27

Those hells bells, my temperature's high
Hells bells, across the sky
Hells bells, they're taking you down
Hells bells, they're dragging you down
Hells bells, gonna split the night
Hells bells, there's no way to fight

Hells bells


Hells Bells - AC/DC

Je suis morte. Mon coeur agonise, comme ça, lentement. Ce n'est pas grave, hein, maman? J'agonise, c'est tout ... je brûle de peur et d'angoisse. Les larmes qui viennent à mes yeux, elles ne sont pas vraiment belles, elles sont juste teintées de peur, d'amertume, d'horreur. Je suis belle, maman, comme ça, hein ? Je suis mourante, et je suis belle, parce que j'agonise en beauté pour venir dans les bras de ma Reine. Je meurs, je meurs, je meurs. Pleure ! Pleure ! Hurle ! Je veux cracher sur ma tombe, je veux écrire avec mon sang, comme ça, comme rien, pour rien. Je crève, non, c'est pas beau ? Mes entrailles ? Oh, ce n'est rien, laissez-les trainer, elles sont bien, là comme ça, hors de moi, hors de mon coeur, hors de mon corps, qui agonise, et plus je cris, et plus je cris, plus je pleure comme le juste, comme un jeu. Ce n'est qu'un jeu, maman, ce n'est qu'un jeu.

Mourir, c'est rien qu'un putain de jeu. Voilà tout.

Maman, tu ne m'avais pas dit que tu m'aiderais à monter au ciel?
Non. Non, ça, c'est moi, qui rêve. Tu m'as dit que tu m'aiderais à dompter mon coeur : mon coeur est mort. Il souffre, il meurt, il agonise, et moi, je ne sais pas quoi faire. Maman ! Aide moi, s'il te plait, maman... Prend moi dans tes bras, fait moi un câlin, aide moi, laisse moi pleurer contre toi, j'hurle, je souffre, j'agonise, car je ne sais pas ce que je dois faire. Ma tête est pleine d'ombre et de confusion : le Diable ! Le Diable ! Il est là, il m'attend, avec ses grands yeux noirs ! Crache tes ténèbres ! Laisse moi fuir ! J'oublie mes responsabilités... Et je meurs, je meurs, sans rien comprendre. Laissez moi ! Laissez moi ! Je souffre, c'est tout, laissez moi en paix, je ne veux pas comprendre.

Laissez moi vivre mon chaos, laissez mes yeux se piquer de larmes, laissez moi.

Maman, tu m'aideras ?
Maman, me feras-tu un câlin ? Je ne comprends pas l'amour, parce que je ne comprends pas mon être et mon âme... Je n'en peux plus d'être un mystère à mes propres yeux, je n'en peux plus de ne rien comprendre à ce que je peux dire et faire. Laisse moi te faire un câlin, laisse moi pleurer dans tes bras, maman, car ton beau visage divin pourra alors se pencher sur moi et me murmurer des conseils.

Dis, maman, tu m'aideras ?
Je ne sais pas quel choix je dois faire, je ne sais pas quelle voix je dois prendre, et mon étoile, mon chaos, elle ne m'aide pas car elle me montre simplement les voix. Tu m'aideras, maman, tu m'aideras ?
Laisse la prière rouler sur les perles...
Moi, je pleure en attendant.

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