Chaosphere

Jeudi 24 juin 2010 à 23:27

How I wish, how I wish you were here,
We're just two lost souls swimming in a fish bowl, year after year,
Running over the same old ground,
What have we found ? The same old fears.
Wish you were here
[ Wish you were here - Pink Floyd ]

http://chaosphere.cowblog.fr/images/wishyouwerehere.jpg

   Le dernier article publié chez Sofiah m'a envie de dédié une catégorie de mon blog a ces musiques et ces chansons qui m'ont transportées. La musique est quelque chose d'extrêmement important dans ma vie de tous les jours. Il ne se passe pas un jour sans que je chante ou que j'écoute une musique, et, sincèrement, sans mon mp3, j'ai parfois un peu de mal à passer mes journées sur les trajets quotidiens.

   Alors j'ai décidé de commencer par une chanson et un album. Parce qu'il n'y a pas une seule chanson de cette album qui ne me transporte pas, parce qu'il n'y a pas une seule note qui ne me fasse pas frissonner, et que maintenant que je connais les paroles, que je les comprends, et que je comprends pourquoi cet album a été écrit, il n'en est que plus émouvant et puissant. Cet album ? Wish you were here, de Pink Floyd. Pour la petite histoire, je suis une grande fan de Pink Floyd (trait partagé avec mon oncle - un grand fan de musique progressive, tel que Yes ou encore DreamTheater, et je lui dois en partie ma découverte de ce genre particulier), et c'est, entre autre, ce groupe qui m'a permis de faire connaissance avec mon ange. J'ai toujours pu rattacher une de leurs chansons aux moments-clés de ma vie, et il n'y a pas une playlist de mes romans qui ne contient pas une chanson de ce groupe (Doppelganger a dans sa playlist Let there be more light, Dagger + Heart a Comfortably Numb, Wish you were here, justement, est la chanson qui correspond tout à fait aux sentiments que Ryu a face à son frère dans Le Lagon des Ombres ... et ainsi de suite :) !)

   J'ai découvert Wish you were here, l'album, en fouillant dans la discothèque de mes parents, un jour où j'étais seule. La galette glissée dans le lecteur de dvd, le home cinéma branché ... Et les notes de Shine on you crazy diamond qui se mettent à vibrer à travers tout mon corps. Je me suis réinstallée à l'ordinateur (à l'époque, j'avais le bon vieux Tibère, un courageux ordi qui a subit bien des dégâts). J'ai écouté, tout en tapant à l'ordi et en écrivant (il me semble qu'à l'époque je travaillais sur la première version d'une histoire nommée la Loi des Enfers, l'histoire de la formation du groupe actuel des Liges d'Hadeyoss). Il y avait quelque chose de tragique et d'onirique dans ces notes qui résonnaient. Je n'ai pas réécouté ce CD avant un ou deux ans, il me semble. En faite, je l'ai réécouté après avoir acheté l'un des plus célèbres albums du groupe, The Wall, et la magie n'avait pas quitté ces notes. Elles étaient toujours aussi puissantes.

   C'est alors que j'ai décidé de comprendre les paroles et l'histoire derrière cet album.
   Une histoire bien triste ... L'album est entièrement dédié à Syd Barret, l'un des fondateurs du groupe (remplacé par David Gilmour plus tard), musicien extrêmement talentueux, malheureusement porté sur la drogue et ayant des problèmes d'ordre psychiatrique. On lui doit notamment le premier album de Pink Floyd, avec Roger Waters, bien sûr : The Piper at the Gates of Dawn, sur lequel on trouve, entre autre, Astronomy Domine. David Gilmour a fini par être choisi par les autres membres du groupe pour remplacer Syd Barret a cause des nombreux problèmes qu'il avait, entre la drogue, l'incapacité à jouer en public et le reste.

   Il y a un cri et des pleurs, dans cette chanson. Je reste admirative devant la façon dont la voix, dont la guitare nous transmet cette mélancolie, cette tristesse de ne plus revoir quelqu'un a qui l'on tient, parce que l'on s'est éloignés l'un de l'autre, et qu'au fond, on a pas l'impression d'avoir beaucoup avancé, éloignés l'un de l'autre ... Pour moi, Wish you were here, c'est du noir, du blanc, du gris et du bleu, des vagues, le son d'une balançoire où, avant, on retrouvait ses amis d'enfance, mais devant laquelle on est désormais seul. C'est l'éloignement, la distance, la difficulté de dire et de communiquer. Un cri, une larme. Il y a cette guitare qui pleure ... et le passé qui nous hante. Cette chanson me laisse sur une plage, en solitaire, ou dans un parc déserté, en hiver, quand tout est gris et terne.

   Wish you were here est une chanson terriblement triste, et qui en même temps laisse ses notes s'élever et nous faire frissonner et plaisir.

   How I wish ... How I wish you were here ...

Par Liberty-Jane le Vendredi 25 juin 2010 à 0:10
Oh mon dieu Pink Floyd.
Toujours autant de frissons quand j'écoute ce groupe.
J'adore ton article... j'aime ta façon d'écrire.

Bonne continuation.
Par oxymores le Vendredi 25 juin 2010 à 8:19
En effet, Wish you were here est triste...avec ses notes de guitare. C'est bien pour ça que je ne l'écoute pas souvent x) Quand je l'entends je ne pense pas en particulier à quelque chose, mais en lisant le titre je pense juste à une personne.
 

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